Monumenta accueille, cette année, "Excentrique(s), travail in situ", installation haute en couleurs du créateur français Daniel Buren.
La première impression et, pour certains peut-être la seule, est ludique. On est frappés, dès l'entrée sous la Nef du Grand Palais par ces cercles aux couleurs acidulées, de différentes tailles, soutenus par une forêt de poteaux noir et blanc de 8,7 cm, les rayures Buren !
L'ensemble est destiné à évoluer au gré de l'ensoleillement ou de l'éclairage (pour ceux qui choisiront une entrée nocturne) et c'est, sans doute, son principal attrait. Sauf que la majorité des visiteurs n'auront qu'un aperçu des multiples facettes possibles s'ils se restreignent à une seule visite...
Au centre, une clairière de miroirs au sol, ronds également, offre - comme lors de la réouverture de la Nef après travaux - le reflet admirable de cette architecture de fer et de verre.
Passez faire un tour sur la passerelle au-dessus de la Cafétéria pour une vue panoramique sur les cercles de couleurs. Au sommet du bâtiment, le drapeau tricolore a été remplacé par l'emblème bleue du créateur, à sa demande. L'avoir permis ne me choque aucunement ; je trouve simplement la démarche quelque peu prétentieuse.
Vous pourrez traverser l'ensemble en dix minutes ou flâner plus longtemps en cogitant sur les motivations de l'artiste. Attention toutefois à ne pas vous cogner dans les très nombreux poteaux ! Et munissez-vous d'un appareil photo si vous souhaitez garder un souvenir.
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