mardi 27 novembre 2012

Bharatanatyam à Guimet

Alors voilà, je pouvais essayer de vous expliquer le Bharatanatyam... mais c'est très compliqué alors je vous laisse cliquer ici pour rejoindre le site qui va vous initier à tous les rites de cette danse de l'Inde du Sud.

Pour ma part, je ne vous raconte que le plaisir pris au Musée Guimet lors du spectacle qui nous fut donné par la danseuse Lavanya Ananth. 
Cette danseuse possède son art et l'exprime au plus haut niveau. C'est un régal de la voir exprimer les sentiments et illustrer par les gestes les symboliques des attitudes exigées par cet art, sur les rythmes saccadés du tambour et des petites cymbales (ça ne s'appelle sûrement pas comme ça, mais je ne sais pas !). Tout est précision et grâce.

Quatre musiciens dont un chanteur à la voix haut perchée (proche du Haut de Contre européen) qui vocalise une mélopée aux sonorités sinueuses que souligne le violon et qui nous raconte "l'histoire". Les deux autres musiciens - percussionnistes - impriment les rythmes très syncopés menant les pas de la danseuse.

Ci-dessous, un extrait par notre danseuse Lavanya Ananth.


samedi 24 novembre 2012

Générale de "La Cenerentola" à Garnier

Avec une invitation (encore), un plaisir musical ce lundi soir - 19 novembre - pour la répétition générale de "La Cenerentola" de Rossini dans la mise en scène de Jean-Pierre Ponnelle, reprise déjà la saison passée et dont vous avez pu lire mes réflexions dans mon papier de décembre 2011.

Toujours beaucoup de plaisir à entendre la gaité communicative de la partition de Rossini où airs, ensembles et choeurs succèdent à une ouverture enlevée dont le Maître avait le secret.

Un plaisir aussi de voir se dérouler le conte de Perrault dans la délicieuse et très charmante mise en scène du regretté J.P. Ponnelle. Les trouvailles et bonnes idées se succèdent, drôles sans jamais être vulgaires ni cérébrales. Et, surtout, sans jamais gêner la musique ni les chanteurs !

Les chanteurs qui, malheureusement, n'ont pas comblé mes oreilles.

Tous plutôt jeunes si on excepte Bruno de Simone dans le rôle de Don Magnifico, vieux routier, chanteur et bon comédien, l'ensemble de la distribution est en-dessous de ce que l'on est en droit d'attendre à l'Opéra National de Paris.

Je sors du lot la basse roumaine - Adrian Sampetrean, beau timbre et vois vaillante ; malheureusement pas à sa place dans le rôle de Alidoro, plus généralement dans l'opéra bouffe tout simplement.

La mezzo Marianna Pizzolato possède un joli timbre, vocalise plutôt bien mais peine un peu dans les aigus. Elle n'est pas très convaincante.

Les autres chanteurs sont nettement insuffisants, surtout le jeune ténor russe Maxim Mironov au physique de danseur mais qui possède un filet de voix, noyé dès que chantent choeurs, partenaires ou que l'orchestre joue un peu fortissimo.

Mais mes amis et moi étions ravis d'avoir passé cette soirée car on est toujours mieux à Garnier que devant son téléviseur... !

Les Antiques à Versailles

Par un soir d'automne, humide et venteux, la grille et la Cour d'Honneur du Château s'est ouverte pour nous accueillir. La nuit, le Château illuminé, le chemin balisé de lanternes... Nous avions l'impression d'être Cendrillon...

Nappées donc dans la nuit, nous avons admiré les "Antiques" - pour la plupart venus du Louvre - de retour dans leur écrin d'origine.


                                                                                                                                         
Isis
Vénus d'Arles
De galeries marbrées et "colonnées" en salles aux plafonds enluminés, jetant un oeil depuis les portes ouvertes sur la Chapelle, nous avons croisé la "Vénus d'Arles", Isis deux fois, Diane chasseresse en marbre et en bronze, Antinoüs, Hermès... et nombre de statues drapées ou dévêtues, éclatantes de blancheur et un peu intimidées de se retrouver face aux peintures et tapisseries des XVIIème et XVIIIème siècles où Apollon, Vénus et les Amours poupins batifolaient dans des décors verdoyants et fleuris.
                                                                                                  

                                                                                                                                                                   
Le tout sous l'oeil royal de Louis Le Grand, le XIVème du nom.

Un véritable bonheur que de croiser ces oeuvres dans ce décor, même si on les connaît bien pour les avoir visitées régulièrement dans le palais qui les abrite habituellement.



Un plaisir qui nous mena trop tardivement dans la belle salle où le cocktail était servi. A défaut de quelques canapés, nous avons bien profité des bulles dorées... avant de reprendre notre carrosse pour rejoindre la simplicité de notre décor personnel.


"Versailles et l'Antique" - Château de Versailles jusqu'au 17 mars 2013.

lundi 19 novembre 2012

Linda Ladurner s'expose Galerie Hip

Vous vous promènerez dans Paris le Week End prochain ? Passez donc voir les deux pendentifs que Linda Ladurner expose sans le second Salon des Artistes Joailliers du 23 au 25 novembre dans la

Galerie Hip 8 rue Saint-Roch 75001 Paris (Métro Tuileries) - 11 h - 19 h 

Un aperçu :



samedi 3 novembre 2012

Luxe et raffinement

Alertée par des amis et par un entrefilet dans le supplément "SORTIR" de Télérama, je me suis rendue à la Galerie J. Kugel au 25 Quai Anatole France, pour parcourir l'exposition consacrée aux tabatières de l'orfèvre et minéralogiste de la Cour de Saxe : Johann Christian Neuber (1732-1808).

Une merveille de raffinement et de préciosité que cette série de tabatières réalisées selon la technique de la mosaïque de pierre en cloisonné dont l'aristocratie européenne a raffolé.

L'occasion, également, d'admirer cette fameuse "Table de Breteuil", véritable bijou insensé, chef-d'oeuvre du mobilier occidental du XVIIIème siècle. Rien que le plateau de ce meuble compte cent vingt huit échantillons des plus belles pierres fines et dures de Saxe !

Jusqu'au 10 novembre - 10 h 30/19 h 00 sauf le dimanche - Entrée gratuite.

Courez-y !!!